vendredi 8 mars 2013

Quelques cours de soins infirmiers à la NUS



Les étudiants de dernière année étant en session d’examens, nous suivons actuellement des cours de première et deuxième années. Nous avons découvert que certaines de nos références sont communes et que notre psychologue national, Jean Piaget, se voit écorcher son nom par des étudiants asiatiques. Si le fond est semblable, les moyens pédagogiques à disposition le sont moins. Vidéos et utilisation de matériel électronique sont beaucoup plus fréquents et permettent une intégration rapide de la physiopathologie. Cependant nous avons trouvé le contenu des cours moins complet, ce qui demande aux étudiants d’aller chercher les explications par eux-mêmes.

Suite à un cours magistral concernant les traitements anticancéreux donné par un pharmacien, nous avons remis en question notre système d’apprentissage de physiopathologie et pharmacologie en Apprentissage Par Problème (APP). Si l’intégration des données et la discussion lors de ces séances sont appréciées, la base théorique concernant ces deux domaines nous manque. Pourtant, si ce cours nous a permis de recevoir des informations objectives, le système APP permet lui d’échanger et de compléter nos données entre étudiants.  Nous regrettons donc le peu de cours magistraux dans notre programme, ce que nous avions déjà mentionné à nos professeurs.

Attitude estudiantine

Dès notre premier cours magistral, nous avons remarqué le peu de participation des étudiants. Lorsque nous avons essayé de poser des questions ou de faire des critiques, nous avons senti une certaine résistance auprès des professeurs. Un enseignant a même relevé la différence d’attitude en cours entre les étudiants singapouriens et notre groupe, certes avec une pointe d’humour. La culture asiatique mettant en avant le respect de la hiérarchie s’est ici heurtée à ce qui était pour nous une manière de montrer notre intérêt pour un cours. Ces comportements sont-ils liés à la culture, le pays, la politique ?
Lors des cours en sous-groupes, les étudiants sont par contre poussés à faire part de leur opinion. Nous avons suivi un débat où les élèves, divisés en deux groupes, présentaient les arguments cherchés au préalable pour et contre l’avortement. Nous nous trouvions (enfin) face à des étudiants qui se positionnaient sur un sujet, le tout étant toujours encadré par un professeur.


1 commentaire:

  1. La culture passe aussi par le rapport à la formation et l'apprentissage! Intéressant. Les étudiants singapouriens, dans nos écoles se sont toujours montrés très participatifs, ouverts et curieux. Et vous, étiez-vous différents, en classe à Singapour, par rapport à vos fonctionnements à HESAV ou La Source?

    RépondreSupprimer